En quelques chiffres, la Tour Paris 13 c’est :
– 7 mois de travail
– 102 artistes
– 36 appartements réinventés
– 5 appartements encore habités
– 9 étages
– 4 500 m²
– 49 visiteurs maximum
J’y suis allée mardi 1er octobre, soit le premier jour de l’exposition. Arrivée à 11h50, entrée à 14h. Ça donne le ton, beaucoup de monde veut voir ce qu’il s’est passé à l’intérieur de cet immeuble.
L’idée est de commencer par le haut du bâtiment, auquel on accède via un ascenseur, et de redescendre par les escaliers. (Histoire d’éviter les embouteillages)
Et ensuite, c’est la claque. L’ambiance de cette bâtisse délabrée combinée aux œuvres entraîne le visiteur dans une pure expérience.
Les travaux sont engagés parfois, poétiques souvent, mais aussi violents et effrayants si on ose passer la tête à travers un rideau. Oui, parce qu’il faut oser se pencher un peu, avoir de la poussière sur les chaussures, enjamber des morceaux de murs. (A l’attention des filles en talons : N’y pensez même pas).
Prenez le temps d’y aller. Ça vaut terriblement le coup, même s’il faut attendre quelques heures.
5 rue Fulton, 75013 / Métro Quai de la Gare / 12h-20h du mardi au dimanche
Le talent d’aujourd’hui, c’est Victoria Audouard. L’amie d’une amie. Et oui, le monde est petit. On a partagé un thé puis j’ai découvert qu’elle était plutôt magique. Je te vois venir très vite avec tes « Mais y’en a des tas comme elle, blablabla », je t’assure que non. Son travail est plein de poésie, c’est doux et fort à la fois. Les paysages donnent envie de s’y perdre et l’étrangeté de ses portraits nous envoient dans des contes de fées.
Laisse-toi porter loin.
Et le plus, c’est qu’elle n’est pas seulement derrière son objectif, elle dessine aussi.
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